pouponne

La Grossesse c’est cool… Jusqu’à l’absence de ventre !

30 mars 2020

Hello à toutes et à tous, 

J’espère que vous et vos proches se portent bien que vous confinez dans le bonheur et que vos journées vous enthousiasment un peu quand même !

Pour vous parlez un peu de la famille de la Com, tout va pour le mieux. Et on se plait à se dire que oui, être enfermé c’est relou mais quand on pense au personnel hospitalier, aux gens hospitalisés, on se dit qu’il y a pire que devoir être enfermés chez nous. Alors, oui, ce n’est pas simple de gérer chacun une entreprise, des projets et une famille mais on n’a pas le choix et on avance, on se fixe des objectifs, on appelle/FaceTime nos proches, on apprend des comptines… Et puis, on écrit aussi. Confinement oblige donc, je me replonge dans mes articles débutés et laissés sur mon Google Drive, des articles que je n’ai jamais terminés, ils ont été principalement rédigés quand j’étais enceinte. J’avais pas mal écrit durant cette période mais j’avais besoin d’attendre que mon fils soit né pour échanger avec vous, pour prendre la hauteur nécessaire et ne pas écrire uniquement sous l’effet des émotions (et des hormones). 

Alors voilà, je me lance. J’ai envie que ce blog redevienne davantage un lieu d’échange, de partage d’expérience, donc n’hésitez pas à vous aussi partager votre point de vue sur les différents points que je pourrai aborder dans les semaines à venir.

C’est parti, je remonte le temps. Il y a précisément 1 an ! 

Ma grossesse a toujours été un moment de joie malgré les dernières semaines qui ont rimé avec repos absolu sur les recommandations de ma gynécologue. Et oui, il y a un an, j’étais déjà confinée. J’avais pour ordre de rester allongée, je ne pouvais m’asseoir que 15 minutes lors des repas, après… HOP… Cléopâtre ! (enfin Cléoplatre parce que j’étais plus lourde…).

Mais sinon, globalement, mon fils était voulu, je suis et j’étais heureuse dans mon couple, donc j’ai vécu la grossesse “parfaite”. MAIS… Comme dirait Sexion d’Assaut, la vie c’est pas Melrose Place et il y a eu un léger  « hic » durant une bonne partie de ma grossesse, l’absence de ventre ! 

Je ne vais pas vous mentir, le regard porté sur mon ventre a été un peu dur durant quelques mois. Parce que oui, ce dit-ventre est arrivé très tard, à plus de  la moitié de ma grossesse. En gros, j’ai porté mes vêtements normaux (Jean et slims inclus) jusqu’à plus de 4 mois et demi et puis un jour, BIM mon ventre est apparu. Ce point m’a fait beaucoup de mal au point où j’ai fini par en parler à ma gynécologue de peur de faire mal à mon bébé. Je me demandais si un truc clochait pour le bébé, si mon corps “fonctionnait” normalement. 

Pour beaucoup, la grossesse doit rimer avec ventre, oui c’est le truc central, si tu n’as pas de ventre, tu n’es pas enceinte, en tout cas c’est suspect. Dans ces moments là, tout le monde vérifie si tu manges à tous les repas, etc. Mais, il faut voir que chacun a sa morphologie… Beaucoup l’oublie !  

Parfois, tu as les questions qui ne se veulent pas méchantes mais qui trottent ensuite en boucle dans ta tête (surtout quand tu es enceinte, MERCI LES HORMONES), telles que “mais tu acceptes le fait d’être enceinte ?”, “tu l’assumes” ? 

Évidemment, il y a une part importante de psychologie dans une grossesse, si je suis totalement franche, je me dois de préciser que mon ventre est devenu visible 36h après une réunion importante. J’ai forcément réfléchi sur ce point, mon travail étant un élément important dans ma vie. L’arrivée de mon bébé allait forcément influer sur ma carrière, même si je disais le contraire à mon mec. Mais je voulais que tous mes clients aient confiance en moi malgré ma grossesse. De ce fait, je suis aujourd’hui convaincu que si je devais retomber enceinte un jour (ce qui n’arrivera jamais parce que C’EST NON !), je ne l’aborderais pas de la même manière… Mais, on ne va pas refaire le match, avec la merveille que j’ai à la maison, j’ai gagné la Coupe du Monde avec ou sans ventre !

Mais bref, là où je veux en venir, c’est que lorsque tu es enceinte, tout est sujet à analyse, même la taille de ton ventre. 

“AH là, il sort un peu plus”

“Tu as essayé de faire de la méditation ?”

“Tu penses que tu fais un déni de grossesse ?”

Après, tu as la phase ultime de la culpabilité, mais si ton ventre ne pousse pas, tu auras assez de place pour le bébé ? La question derrière est  « mais tu fais du mal au bébé, non ? »

Profitons de ce petit moment bloguesque pour mettre les choses au clair, est-ce que certains demandent à des femmes qui ont un ventre immense “mais attends, tu as mis un GPS à ton bébé pour qu’il se repère” ? NON ! Alors, laissons vivre les femmes avec le corps qu’elles ont.  A titre d’exemple, cet élément m’a suivi jusqu’au terme… ON NE M’A JAMAIS LAISSÉ PASSER DEVANT À LA CAISSE DE MON MONOPRIX ! JAMAIIIIS ! 

S’il y a un moment où la femme doit être en paix avec son corps, c’est quand elle en fabrique un autre. Ce n’est pas parce qu’on a vécu un type de grossesse que nous vivons toutes la même ! 

J’ai envie de conclure ce premier article sur le sujet “pouponnage” avec une pensée énorme à toutes les femmes enceintes en ce moment. J’imagine combien ça ne doit pas être simple et vous avez tout mon soutien, avec ou sans gros ventre, vous êtes des femmes fortes et tout va bien se passer ❤️

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3 Commentaires

  • Répondre journaldunfuturpapa 30 mars 2020 à 10 h 58 min

    Ravi de te voir enfin de retour.
    Je rebondis juste sur ton « pas de 2ème enfant ».
    Je te comprends tellement sur ce point…
    Et que dire des femmes qui devront accoucher seules durant ce confinement ?
    Un terrible « bonne chance »…

    Bon courage pour le confinement avec ton petit, nous on peine (il a 2 ans depuis quelques semaines).

    • Répondre lafilledelacom 30 mars 2020 à 11 h 06 min

      Merci beaucoup, ça me touche et ça fait très plaisir à lire 🙂
      Mon compagnon en avait déjà 2, donc 3 à gérer c’est pas simple (et encore moins de trouver un endroit assez grand !)

      Bon courage pour gérer ce petit gars et pensez à tenir un petit journal de bord, comme ça, à la fin, seuls le bons souvenirs resteront.

      • Répondre journaldunfuturpapa 30 mars 2020 à 11 h 17 min

        Merci !
        Je me suis bien rendu compte en relisant mon journal de bord (mon blog en lien) qu’effectivement, durant la 1ère année, on oubliait très très très vite les mauvais moments pour ne garder que les bons.
        En tout cas, profite de toutes ces premières fois.
        Hâte de lire tes prochaines notes.

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