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Quelques jours au Japon #2

27 décembre 2020

Dans l’épisode précédent je vous présentais un peu mon trip, et l’idée est maintenant de vous partager quelques points un peu dans le désordre, des remarques qui ont traversées mon petit cerveau pendant ces 10 jours au pays du soleil levant.

– il y a un véritable respect des règles : je suis complètement fan du Japon quand il est question des passages piétons. ON NE TRAVERSE JAMAIS AU ROUGE. Un soir, j’observais les tokioites, quand tout à coup une japonaise s’est mise à débouler en courant sur le trottoir, elle était visiblement en retard. Manque de bol pour elle, le feu pour les piétons était rouge mais il n’y avait vraiment aucune voiture à 274km à la ronde. Aussi en retard qu’elle était, elle a patiemment attendu que ça passe au vert et elle a repris sa course effrénée. C’est ça le respect et on aime !

– il n’y a pas d’étage 0, le rez de chaussez est au 1 : les premiers jours j’étais un peu déboussolée par ce fonctionnement quand j’étais dans de grands centres commerciaux ou même dans les gares. Ne cherchez pas d’étage 0, l’entrée et la sortie se font au 1.

– la high-tech est pas moins chère : naïvement, je pensais que le royaume de la haute technologie allait réserver de belles surprises à mon porte-monnaie, et bien pas du tout et même le cours du yen ne vous aidera pas

– la ville est très grande : en 10 jours nous n’avons évidemment pas pu tout faire mais si vous êtes véhiculés je pense qu’il y a moyen de faire plus de choses mais vous perdez le charme de la déambulation dans les rues tokioites. Bref, prévoyez au moins 15 jours !

– les immeubles ne se touchent pas : voilà, je place ça comme ça.

– des rues deviennent piétonnes quelques heures dans la journée. Par exemple dans le quartier de Ginza, la grande rue principale devient temporairement piétonne à l’heure du déjeuner. C’est couillon à dire mais c’est hyper impressionnant, cette grande avenue sans voiture et des milliers de gens qui fourmillent au milieu de grandes enseignes, c’est à faire une fois dans sa vie.

– la chemise blanche pour les hommes : alors ça, c’était mon bug de fin de séjour quand j’ai réalisé que 80% des messieurs portaient des chemises blanches… Bon, ça peut paraître couillon comme réflexion, mais si un jour vous y allez, prêtez attention dans la rue, et surtout aux feux pour piétons vu qu’ils les respectent, vous pourrez admirer ces bleus de travail du 21eme siècle (en plus sans mauvais jeu de mot, la chemise blanche est à 90% du temps associé à un costume… bleu)

– comme en Corée, beaucoup de choses sont écrites en français : énormément d’enseignes ont un nom français et malheureusement parfois ça ne veut absolument rien dire… Mais au final on se sent un peu rassuré quand notre cerveau reconnaît quelques mots au milieu de tous les panneaux.

– les taxis sont globalement tous identiques soit noirs soir jaunes et la voiture a des petits retros avancés sur le capot. Il n’est pas rare de tomber sur des chauffeurs qui ont le bon goût d’ajouter de la petite dentelle sur les sièges

– la gastronomie : avant de partir on m’avait dit à plusieurs reprises « tu verras ils ne mangent pas de sushis en vrai »…  Bon définitivement, je vais arrêter d’écouter les gens qui parlent d’un pays sans l’avoir visité… c’est complètement faux. J’ai même été plutôt étonnée combien certains mets étaient fidèles dans la version françaises, je pense notamment aux tempuras. À moins que vous n’achetiez que des sushis chez Carrefour, vous de devrez pas être trop désorientés par les saveurs en mangeant. Après il est effectivement réducteur de penser qu’ils ne mangent que ça. Il y a une gastronomie très riche et je n’ai jamais mangé 2 jours de suite la même chose. Gros coup de cœur pour le bœuf et les barbecue.

Voilà, c’était le Japon à travers mon regard !

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