Dans le cadre des activités de ma petite entreprise, j’ai suivi la jolie communauté des Igers Paris pour une après-midi. Au programme ? Une promenade entre Passy et le quartier de Beaugrenelle pour capturer des petits instants d’architecture avec nos appareils photos et nos smartphones.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce fut très enrichissant !
C’était déjà un grand plaisir de mettre des voix sur des visages fréquemment rencontrés sur Instagram. Eh oui, ça peut paraitre bête, mais regarder la ville à travers les yeux de ceux qui ne la regardent pas comme nous, c’est plutôt intéressant. C’était une leçon, un jeu de regard où ton paysage devient ta muse.
L’autre point instructif était le rapport à la photo et en particulier Instagram. Pour beaucoup c’est un espace de création hyper cadré et hyper codifié. Pour un grand nombre, ça semble un peu too much en terme de contraintes, mais pour ma part ça m’impressionne énormément d’arriver à autant à canaliser cette notion de partage.
Si je me concentre sur ma gestion à moi, j’ai conscience que mon flux Instagram n’est pas composé que de photos parfaitement cadrées ou extraordinaires, je l’aborde comme un mood board et un reflet de mes émotions. J’ai réalisé il y a peu que mon état d’esprit se reflétait énormément dans le choix des photos que je partageais. Il fut un temps, où on peut le dire, j’étais en phase dépressive et bien les 9/10e de mes photos étaient très sombres et la luminosité plutôt faible. Bref 🙂
Mon Instagram n’est pas un travail, il est un espace de partage des petites choses qui au quotidien attirent mon attention. Pour d’autres, et certainement ceux qui ont tout compris à Instagram, l’instantanéité n’est pas là. Il y a des thèmes, il y a des couleurs, il y a des cadres et j’ai vu en direct combien ce travail pouvait être hyper compliqué, encore plus que ce que je ne pouvais l’imaginer.
En discutant avec CrisSilveira, elle m’a confié qu’elle laissait environ 3 jours avant de poster une photo. Pourquoi ? Pour les regarder, pour les sélectionner. Bien sûr, je lui ai demandé si ce petit temps avant la publication était pour les retouches et spontanément elle m’a répondu que non, c’était vraiment pour les choisir, pour bien regarder ses photos, prendre du recul. Cette conversation était tellement intéressante !
Si ces quelques heures étaient une très belle leçon, je crois que je n’ai pas pour autant envie de changer la gestion de mon petit compte pas influent. 😃 J’adore poster un instant pour l’éternité. J’aime partager avec ma communauté des choses qui ont su me faire me dire « eh, prolonge la durée de vie de ce petit ciel même s’il n’est pas parfait ».
Alors, pour parler photo, Instagram et pensées 2.0, je partage avec vous une sélection des clichés pris il y a moins de 24h au cours de cette balade où la photo et Paris étaient nos #BFF.
Et si le choix de publication était simplement la spontanéité de nos yeux ?
1 Commentaire
[…] Je passe pas mal de temps sur Instagram et comme vous le savez, j’aime beaucoup ce réseau social. […]