Il y a quelques jours, je vous vous conseillais vivement d’aller voir Patients de Grand Corps Malade et Mehdi Idir qui sort en salle ce 1er mars mais ce mercredi marque également la sortie de deux films, T2 Trainspotting ainsi que Logan.
Entre Cocaine et couteaux dans les mains, on file voir quoi dans les salles obscures ?
Les films annonce :
T2 Trainspotting de Danny Boyle :
Logan de James Mangold :
Le pitch :
Le synopsis de T2 Trainspotting :
D’abord, une bonne occasion s’est présentée. Puis vint la trahison.
Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non.
Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer.
Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent.
Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse…
Le synopsis de Logan :
Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.
Le film :
Si vous allez voir T2, sachez qu’on prend la bande d’il y a 20 ans et on la transpose en 2017, ça donne donc des quarantenaires torturés mais avec enfants pour certains. Dans le 1, j’avais apprécié l’introspection des personnages que le réalisateur offrait, pour la suite, il a lâché le truc pour tenter vainement de nous construire une vraie histoire. Le hic ? C’est que le film pourrait tenir sur un post-it et dans un spot de 15 minutes… mais il dure 1h57… Ouais, il y a des longueurs, beaucoup de longueurs. Parfois, Danny Boyle nous met un coup de speed avec le personnage de Begbie mais là encore ça ne fonctionne pas. J’ai rarement vu un personnage aussi anxiogène, à la fin du film, j’en pouvais plus de le voir.
Pour le reste, on a toujours cette bande de potes qui tente de s’en sortir comme elle peut, le tout en se remémorant des instants marquants de leur jeunesse droguée.
Si le portrait ne semble pas très joli, il est malheureusement fidèle à ce film non abouti qui doit globalement tout à deux comédiens, Ewan McGregor et Ewen Bremner. Dans la mise en scène, je féliciterai malgré tout les flash-backs disséminés durant tout le film. Il y a un jeu intéressant entre les démons du passé et les problèmes du présent. Pour info, si vous n’avez pas vu le 1, oubliez T2.
De manière globale, le film n’est pas vital et on peut le dire, on s’ennuie. Le réalisateur dit en interview que ce film permet de boucler la boucle, je pense qu’il fait référence aux situations de son film qui tournent… en boucle. T2 n’était pas nécessaire.
Enchainer avec Logan, c’est accepter de conserver des personnages torturés. On le voit, les réalisateurs de films de superhéros prennent de la hauteur sur les super-pouvoirs pour davantage se focaliser sur la psychologie de ces gens pas comme les autres. Pour Logan, c’est exactement ce qui se passe. On a un Wolverine qui veut ranger ses gants, il est fatigué de tous ces mutants, d’être lui même un mutant mais comment refusé d’être qui ont est quand une fillette a besoin de toi ? Ça pourrait être le Pitch mais il manque un élément à cette description… LE SANG ! Ouais, il y a du sang, beaucoup de trop de sang. Trop de têtes coupées, trop de lames qu’on voit rentrer partout, tout le temps. Oui, bon, vous vous dites « cocotte c’est son pouvoir, il va pas s’en servir pour devenir barbier »… Certes mais à la fin j’étais pas bien du tout. Clairement, n’emmenez pas des trop jeunes le voir.
Sinon, côté histoire, elle tient. Juste un bémol, je ne comprends pas l’enthousiasme en mode « oh c’est le film de l’année ». Il y a une belle photographie heureusement parce qu’il y a vraiment des scènes en trop. La mise en place est tellement mais tellement trop longue que j’en profitais pour admirer les images et le moins que l’on puisse dire c’est que chaque plan est hyper travaillé et c’est très agréable à voir. (Ça occupe…) Bon et comme je ne suis pas une méchante personne, je soulignerai un autre point positif, les cascades, que ce soit pour les combats qu’avec les voitures (#TeamFastandFurious), elles en jettent et sont vraiment prenantes.
Je vais être honnête avec vous, mis à part Ant Man, je pense ne pas être la cible des Marvel, celui-ci se disait plus psychologique, j’en attendais peut être beaucoup trop.
Les comédiens :
Au casting de T2, on retrouve la même équipe que pour le 1. Derrière la caméra il y a évidemment Danny Boyle et devant, Ewan McGregor, Jonny Lee Miller, Ewen Bremmer, Robert Carlyle, Anjela Nedyalkova.
Le Jedi McGregor fait exactement ce qu’on attend de lui, il assure. J’aime tellement ce comédien (je meurs littéralement devant Moulin Rouge…). Si on sait qu’il est doué, il surprend malgré tout en se détachant des hommes « normaux » qu’il a pu incarner. Pour Trainspotting 2, il arrive à nous reproduire son célèbre regard de fou qui se fait faucher par une voiture et ça fait plaisir à voir. Il est habité par son personnage depuis 20 ans.
Mais la plus belle surprise vient de Ewen Bremner, qui incarne Spud, quel jeu d’acteur ! Pour le coup, il porte une grosse partie du film sur ses épaules de fada.
Pour Logan, à la réalisation, on retrouve James Mangold, à qui nous devons déjà Wolverine : le combat de l’immortel. Côté comédiens, ce sont Hugh Jackman, Patrick Stewart ou encore la petite Dafne Keen que vous suivrez sur le grand écran.
Je vais pas tourner autour du pot, si j’ai été mitigée sur le film, on ne peut que féliciter le jeu du duo Jackman/Keen qui fonctionne à merveille. Ils vont clairement très bien ensemble et cette petite mutante porte une grande partie du film sur ses frêles épaules. Elle est le Spud de Logan.
En groupie de Hugh Jackman, c’était chouette de voir un Wolverine avec une barbe en bataille grisonnante…. Mais sinon, que dire, les méchants jouent leur rôle de méchants et les gentils sont gentils. Quelle profondeur dans cette analyse… Mais bon… Les vilains regardent avec des yeux tous noirs avec leurs armes à la mains et le professeur Xavier doit avoir 2 émotions dans tout le film donc on va rester sur la beauté du duo principal.
La musique :
Bon, pour Trainspotting, on nous ressert le même univers très techno des 90’s mais ce n’est pas pour me déplaire. Et de toute évidence, nos oreilles s’activent sur le Lust For Life d’Iggy Pop quand le rival, Logan, ne propose pas une BO folle, elle est même inexistante.
Verdict :
Bon, si vous êtes vraiment attachés à la bande de Renton, allez voir T2 Trainspotting pour la nostalgie mais ce n’est clairement pas le film de l’année. Privilégiez davantage Logan, qui offre un joli film avec un histoire qui tient vraiment la route contrairement à T2. Suite à des critiques très positives comme je vous le disais, j’attendais beaucoup de Logan d’où une critique en demie-teinte mais on ne peut pas dire que le film soit mauvais, loin de là. James Mangold propose un film qui casse les codes des films de mutants et on se laisse emporter lors des grosses bagarres mais un peu moins de sang et de Hugh qui boude auraient été cool !
Logan bat Trainspotting par KO !
Aucun commentaire