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Sahara VS Tous en Scène : battle d’animation

1 février 2017

Avec tout ce qui se passe en ce moment, le cinéma devient de plus en plus une petit bulle où je pars me cacher pour échapper à la dure réalité qui m’entoure. Pas trop gourmande de films d’animation, pour autant, ce ne sont pas moins de deux petits dessins animés que je suis allée voir au ciné. Alors hasard ou besoin de fuir ce monde d’adulte, toujours est-il que je suis partie m’enfermer devant Tous en Scène et Sahara en une seule et même semaine.

Mais si on devait choisir, lequel deux deux aller voir en priorité ? Voici le combat de la mort qui tue !

Les films annonce :

Tous en scène sorti le 25 janvier :

Sahara sortie le 01 février :

Le point revient évidemment à Tous en Scène, on a envie de danser rien qu’en regardant la bande-annonce.

L’animation :

Bon, je suis pas très fan des dessins de Sahara, j’ai pas du tout adhéré. Attention, phrase chelou en approche : c’est comme si tout avait été travaillé au niveau des yeux, tous les personnages ont des regards hyper particuliers, mais le reste a été un peu laissé à l’abandon.
Pour Tous en Scène, on a un vraiment travail, des visuels de la ville, aux petits personnages. J’avais des yeux d’une fillette en regardant l’écran géant.
Vous aurez compris pour qui va le point.

Le Pitch :

Sahara : Lassés d’être les souffre-douleur de leur communauté, Ajar le serpent et son pote Pitt le scorpion décident de tenter leur chance dans l’oasis voisine où vit la haute bourgeoisie du désert saharien et d’y retrouver Eva, une belle serpente dont Ajar est tombé fou amoureux.
C’est le début de folles aventures qui les amèneront à traverser le désert à la poursuite de l’amour et plus encore à la découverte d’eux-mêmes…
EN GROS : Les deux personnages principaux sont un serpent bleu et son pote, un scorpion, qui se font maltraiter par les gars de leur quartier. Ils en ont marre, ils partent et croisent une « petite serpente verte ». Bim, bluesnake tombe amoureux de cette petite chose mais elle se fait kidnapper, alors on part à sa recherche pour la libérer du mec méchant qui l’enferme dans un panier.

Tous en scène : Buster Moon est un élégant koala qui dirige un grand théâtre, jadis illustre, mais aujourd’hui tombé en désuétude. Buster est un éternel optimiste, un peu bougon, qui aime son précieux théâtre au-delà de tout et serait prêt à tout pour le sauver. C’est alors qu’il trouve une chance en or pour redorer son blason tout en évitant la destruction de ses rêves et de toutes ses ambitions: une compétition mondiale de chant. Cinq candidats sont retenus pour ce défi: Une souris aussi séduisante que malhonnête, un jeune éléphant timide dévoré par le trac, une truie mère de famille débordée par ses 25 marcassins, un jeune gorille délinquant qui ne cherche qu’à échapper à sa famille, et une porc épic punk qui peine à se débarrasser de son petit ami à l’égo surdimensionné pour faire une carrière solo. Tout ce petit monde va venir chercher sur la scène de Buster l’opportunité qui pourra changer leur vie à jamais.
EN GROS : on assiste à la création d’un show mais comme il a pas d’argent, il se débrouille avec ce qu’il a et c’est pas simple puisqu’il va enchainer les galère.

Point commun ? On a des personnages qui se battent pour réaliser leur rêve, alors, rien que pour ça et l’opportunité de donner aux petits spectateurs l’envie de se dépasser, je donne un point à tout le monde !

 

Le Film :

Je n’avais rien vu de Sahara, j’y suis allée puisqu’il passait en avant-première dans le cinéma à côté de chez moi. Ce qui m’a motivé, c’est de voir les noms de Franck Gastambide et d’Omar Sy pour les voix. J’aime ces deux comédiens et globalement, je suis fan de leur univers (bon et pour Franck Gastambide, pas que de son univers évidemment). Dès les premières scènes, j’avais l’impression de revoir les dessins d’Aladin mais bon, en moins mignons. Ensuite, concernant la structure de tout le film, clairement il y a des longueurs. De GROSSES longueurs. Par moment, il y a des scènes hyper travaillées comme celles autour de la danse où Sahara dévoile un vrai parti-pris, une vraie identité avec une musique vraiment entrainante et c’est dommage que ça représente si peu dans le film au global.
Dans la salle, il y avait vraiment beaucoup d’enfants qui ont plutôt ri, alors que moi en sortant j’étais un peu frustrée, je me suis demandée si tout simplement je n’étais pas la bonne cible. Comme dirait Pinjou…

Tous en Scène était clairement le film que j’attendais en ce début d’année. Je l’avais déjà repéré lors du Showeb et je trépignais de le voir en vrai. Verdict ? Honnêtement, pendant le premier tiers, j’ai eu peur en me disant « ah non, ils ont tout mis dans la bande annonce » et puis le miracle arrive, le film prend un tout autre chemin et comment vous dire… C’est fou, c’est magique et on en redemande. Voilà pour ce qui est de la structure globale.
Concernant les personnages, bah c’est bingo ! Ils ont leurs identités tant vocales que visuelles et ça fonctionnent. A la fin, tu te retrouves donc avec ton mascara au niveau des joues tellement tu t’es laissée emporter par ces petites bêtes et c’est précisément ce qu’on attend !

Les voix :

Aloooooors, si j’étais un monstre, je ferais une battle par casting complet mais ça ne serait pas très sympa pour certains…
Côté Tous en scène, on ne va pas faire nos pénibles, on se retrouve tout de même face à Scarlett Johansson, Matthew McConaughey, Reese Witherspoon, Jennifer Saunders ou encore John C. Reilly pour la VO, (Patrick Bruel, Jenifer, et Laurent Gerra pour la VF). Donc pour la version US on a un casting plutôt badass et le fait que les comédiens interprètent les titres de leur personnage, c’est plutôt chouette.


Pour Sahara, c’est précisément pour ce film que j’ai fait ma distinction entre les comédiens pour mon intro. Sincèrement, Omar Sy, Franck Gastambide et Jean Dujardin s’en sortent vraiment bien. Mais que dire de Louane qui ne sait pas du tout poser sa voix et Ramzy qui en fait définitivement beaucoup trop ? Ce fut réellement problématique, principalement, pour la jeune chanteuse au point où je râlais à chaque fois que je voyais son personnage sur l’écran de peur d’entendre trop sa voix.

Je profite donc de ce petit paragraphe pour pousser un coup de gueule. Je connais bien le monde du cinéma et les problématiques pour faire venir les gens dans les salles obscures. Ouais, c’est pas évident et parfois il faut faire plus du marketing que de l’art mais purée on peut pas faire ça. Qu’elle est la légitimité de Louane pour ça ? Les castings servent à quoi ? Je prends son exemple mais ils sont des dizaines à être aussi génants qu’elle pour nos oreilles. Il y a des vrais pro du doublage, qui savent poser leur voix, être synchro, jouer avec leur voix en donnant plus ou moins d’intensité, c’est un vrai métier et ce métier se meurt pour mettre des minettes qui savent peut être jouer en chantant mais qui ne sont en aucun cas des comédiennes de doublage alors cessons le massacre ! Voilà

Donc, un grand bravo à notre trio cité plus haut mais c’est clairement Tous en Scène qui gagne ce point.

La musique :

Bon, là ça serait injuste de faire un combat sur ce thème mais j’en profite pour vous conseiller vivement d’écouter les reprises de la BO de Tous en Scène qui est vraiment très réussie. Je retiens notamment I’m Still Standing et Hallelujah qui ont le mérite de t’emporter pendant le film !

VERDICT ?

Vous l’aurez compris, Tous en Scène est LE film d’animation à voir. Dans un esprit très Disney, Universal Pictures réussit très bien son coup. Quand le générique apparait, tu es triste de laisser partir tes potes qui chantent. Sahara aura certainement du mal à trouver son public, c’est dommage.

Alors, Tous au ciné en Scène

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1 Commentaire

  • Répondre Patients de Grand Corps Malade, le film surprise ! | La Fille de La Com 23 février 2017 à 9 h 01 min

    […] vous avoir parlé de deux dessins animés, je reviens avec un vrai film pour les grands, Patients. Ce dernier est le premier long-métrage […]

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