Il est tout, chaud, il vient de sortir. Qui ? Le nouvel album d’Aretha Franklin ! On l’attendait, on est content ! Enfin… Jusqu’à ce qu’on l’écoute.
Le tant attendu Aretha Franklin Sings the Great Diva Classics est « surpenant ». Dieu sait que j’aime la voix d’Aretha, elle est incontestablement l’une de mes icônes musicales, mais là, je suis gênée pour elle… Pourquoi ? Parce que l’idée de faire de covers est excellente ! C’est complètement dans l’air du temps, les gens aiment ça (et je fais partie de ces gens comme vous le savez… ). Normalement, la reprise apporte une petite touche en plus, dans le cas d’Aretha Franklin Sings the Great Diva Classics, les covers se prennent 30 ans dans la tronche. C’est atroce !
La voix d’Aretha Franklin reste intemporelle mais je concède qu’elle est mal exploitée dans cet album, notamment dans At Last qui aurait du être magique avec Aretha… A mon sens, il y a comme un bug avec sa respiration ce qui casse la fluidité des 3/4 des titres…
Mais le plus dramatique reste la réinstrumentalisation. On est projeté dans ce que les années 80 ont fait de plus sordide ! Pouvons nous nous arrêter 4 secondes sur la reprise de No One version reggae ? ON DIT NON ! ON DIT NON 1000 FOIS ! RESPECTE TOI ARETHA !
Il y aussi Midnight Train To Gorgia où on a juste envie de remettre des guetres par dessus nos Converse pour refaire comme Madonna dans sa jeunesse… Et puis, on nous remet du I Will Survive mais version smooth puis techno… Pourquoi ? Laissons Gloria Gaynor en dehors de tout ça et vivons en 2014 s’il vous plait…
On peut tout de même conserver sa reprise de Rolling in The Deep (même si je ne comprends pas les respirations au milieu des phrases des couplets…) Mais on retrouve la force et le swing d’un Respect, on a la soul tant recherchée dans tout l’album !
Vous l’aurez compris, je n’adhère pas du tout à ce nouvel album, souffle qui ne suit pas les rythmes, musique un peu datée, aucune créativité dans les reprises, j’en suis à prier pour un album de Noel… Je suis prête à recevoir vos mails d’insultes mais force est de constater que mêmes les plus grands ont le droit à l’erreur.
1 Commentaire
Je croyais qu’elle était morte. J’ai honte. Très très honte.
Je m’en vais faire pénitence, adieu.