se fait belle

OSER !

17 février 2017
Aujourd’hui, je reviens sur un événement qui date mais dont j’avais envie de vous en parler. Vous ne le savez peut être pas, mais j’ai eu la chance ? Le plaisir ? L’audace ? … de défiler pour le Salon du chocolat en novembre dernier. C’était une grande première pour moi. J’avais déjà posé pour plusieurs photographes, parfois c’était réussi et parfois (SOUVENT) ces séances s’étaient transformées en catastrophe absolue parce que la peur avait pris le dessus… Donc accepter cette proposition du salon du chocolat était un véritable défi.
Remettons les choses dans leur contexte, j’ai la taille d’un troll qui aime les chips et la démarche d’un Hobbit, autant vous dire que la préparation était rude.
J’ai rapidement pris contact avec une copine dont c’est le métier de défiler afin d’obtenir quelques petits tips. Mais ça n’a rien enlevé à la panique.
Quelques jours avant le grand moment, j’ai essayé tout mon shosing à la recherche de la paire parfaite qui saurait s’accorder avec la robe, me grandir un peu (BEAUCOUP), allonger ma silhouette et surtout avec laquelle je ne me vautrerai pas telle Miss Mayotte.
L’exercice se décomposait en 3 passages. Un premier où je passais seule sur scène, un second avec la créatrice et le chocolatier et enfin un troisième où je devais danser. Bon…. Comment vous dire ? Ce n’est pas du tout dans mes habitudes de faire ça. Je suis au final plutôt timide comme fille, j’ai compris que je suis cette personne qui souffle à l’oreille des gens, qui est en arrière plan mais pour qui le devant de la scène était trop pour elle.
Avec le recul, je suis heureuse de l’avoir fait et ce pour plusieurs raisons.
La première, c’est que ce défilé a été un déclic pour que je me remette au sport puisque j’avais une peur bleue de passer pour un petit saucisson au milieu de bombe atomique (j’étais quand même la plus petite en hauteur mais la plus grande… en largeur…). Ce défilé a été ma carotte, mon boost.
La seconde bonne raison est que j’ai vu que j’en étais capable. Les quelques minutes avant de défiler, je pleurais en m’insultant d’avoir été aussi conne d’avoir dit « oui » mais je l’ai fait.
La dernière, désormais, je sais où sont mes limites. Si tout semble superficiel dans un défilé, j’ai pourtant beaucoup appris sur moi, sur mon moi intérieur. Longtemps, j’ai cru être une fille hyper exubérante et extravertie mais plus je vieillis et plus je perds cela. J’ai compris désormais qu’on gagnait plus à voir qu’à être vue.
Des mois après cette journée un peu folle, je suis heureuse de me dire que j’ai osé, osé dire oui, osé me donner à fond pour ne pas échouer, osé avoir marché sur ce podium et osé dire, après ça plus jamais. Il y a des premières fois qui méritent de rester uniques.

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4 Commentaires

  • Répondre Roger 18 février 2017 à 19 h 17 min

    Dans la vie professionnelle, il faut saisir les occasions qui nous sont offertes. Les occasions de faire autre chose, autrement, avec d’autres. L’expérience ne s’acquière que si l’on est ouvert(e). Et là La Fille de la Com est notre guide, notre modèle, continuez ainsi.

  • Répondre Laura 19 février 2017 à 20 h 29 min

    Bravo Lafilledelacom ! C’est jamais facile de se sortir de sa zone de confort :/ En tout cas, je te rassure, tu as l’air d’un délicieux bonbon au chocolat (et non pas d’un saucisson !) 😉

    • Répondre lafilledelacom 19 février 2017 à 22 h 00 min

      Oh merci <3

  • Répondre Un monde healthy, non merci ! | La Fille de La Com 7 avril 2017 à 8 h 27 min

    […] Je suis une personne assez complexée. Il y a plein de choses que je n’aime pas chez moi, je vous en ai déjà parlé mais depuis quelques temps, j’ai vu que mes névroses avaient franchi un nouveau cap. Pour le […]

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