C’est le 15 juin que Christina Aguilera a révélé son dernier album, Liberation. Depuis quelques mois, la chanteuse avait déjà fait pas mal de bruit autour d’elle grâce à une série de photos publiées dans Paper, en mars dernier. Mais au final ce coup marketing de se défaire de tout son make up est-il accompagné d’un véritable retravail de sa musique ? OUI !
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— Christina Aguilera (@xtina) 26 mars 2018
Eh oui les amis, crions ensemble, Christina est revenu !
Alors certes l’album est un peu irrégulier mais efficace, encore une fois, la chanteuse américaine cartonne sur des titres un peu doux dans Liberation comme avec Hurt ou Beautiful il y a quelques années. En tant qu’ex-groupie ado, qui chantait sur Fighter dans ma chambre, je suis ravie qu’elle se soit éloignée de la pop classique et qu’elle retourne à des mélodies plus prenantes.
Mais plus précisément on écoute quoi ?
1/ Liberation : on ne pouvait pas réver meilleure intro ! En 1m47, elle donne le ton de l’album, de quoi nous donner presque l’impression d’écouter du Ludovico Einaudi.
2/ Maria : on retrouve la Christina Aguilera de Back to Basics, sorti il y a maintenant 12 ans et franchement on ne peut que le féliciter de ce choix. On en entends sa voix, elle ne minaude pas. On sent également fragilité extrêmement touchante. Si dans ce morceau elle cherche Maria, nous on a retrouvé Christina ! Par ailleurs, ce titre débute par une petite transition parlée, vous le verrez, ça se produit à plusieurs reprises dans l’album, ne nous mentons pas, ça donne un petit côté de « proximité » et ça joue énormément sur le ressenti global.
3/ Fall in Line : bon, alors là, tu écoutes ce morceau et tu as envie de te blottir dans des jolis bras, faire pouce et danser doucement en laissant filer le temps tout doucement.
4/ Twice : intro a capella, c’est typiquement le morceau qu’on attend d’elle, une voix qui oscille entre force et fragilité, un piano, de la simplicité.
Bon, on écoute aussi Unless it’s with you, mais si vous étiez à coté de moi, je ne vous attraperais pas le bras en vous disant « han tu dois écouter ça, vite, vite, vite ! »
Par ailleurs, n’étant pas ici à l’école des fans, je n’ai pas dit que cet album était parfait non plus, il y a malgré tout quelques titres, qui disons le, ne servent à rien, voire gâche l’album, où tu as envie de demander à Christina Aguilera WHY THIS CHANSON IS HERE BORDEL !
Alors direct, on retire Right Moves qui est foncièrement inutile, Like I do où là on a une espèce de rap mauvais ou encore Accelerate où Christina essaie de faire du Rihanna mais du pauvre, ouais, on est vraiment mal à l’aise à l’écoute. Mis à part ces 3 titres, il y a encore quelques morceaux moins fous mais je mise sur les goûts et les couleurs pour éviter de dire du mal de ces chansons.
Mais bons, les amis, ne mettez évidemment pas tout l’album dans votre playlist d’été mais franchement, intégrer quelques morceaux de Liberation de Christina Aguilera pour kiffer au soleil ! Certes, on est pas sur le grand retour qu’on attendait tous mais ce virage à 180° sur des sons qui mettent sa technicité en valeur font vraiment plaisir à écouter.
Tout ce travail au niveau de son image n’était pas uniquement du marketing, il y avait un véritable projet musicale derrière et ça rassure !
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