Souvent, « dimanche » rime avec « expo », je profite de ne pas pouvoir assouvir ma passion du shopping en essayant de me cultiver un peu.
Deux expos pour le prix d’une
Intriguée par toutes des publicités collées telles des affiches de campagne, j’ai fini par succomber à l’appel de l’exposition « Elle s’appelait Jackie! » et « L’Amérique des Kennedy ». Parce que oui, la magie c’est qu’il n’y a pas une mais deux expositions en une, histoire aborder cette chronique biographique depuis deux angles.
Scindée en deux espaces distincts, cette expo revient sur les destins tragiques des hommes Kennedy, une dynastie complètement maudite, et en particulier celui de JFK, la seconde expo fait un énorme zoom sur la vie fascinante de son épouse, Jackie.
Pourquoi cette expo est cool ?
Tant l’une que l’autre, les expositions sont malignes, quand on en sort, on a vraiment l’impression d’avoir appris quelques choses et pas seulement avoir regardé une suite de photos.
On sent la volonté de nous faire passer un message, faire comprendre les choses sans nous démonter le cerveau à grand coup de complot.
La taille des photos fait la différence aussi, nous ne sommes pas 57 devant une photo en 10×15. Pour reprendre des termes du web, l’UX est vraiment chouette ! La magie est qu’au-delà des photos en elles-mêmes, ce qui fait la différence c’est le travail des légendes. L’histoire est riche, mais tout est fait pour que les explications soient ludiques et pédagogiques. C’est fascinant !
Par ailleurs, en plus des murs riches en anecdotes, je relève les petits clins d’oeil en 3D. En effet, rocking chair de JFK trône au milieu de la galerie, on peut s’approcher tout tout tout près de la robe de mariée de Jackie (et vous savez comme j’aime les robes de mariée) ainsi que des coupures de presse de l’époque.
Enfin, ça peut paraître étrange mais la partie « L’Amérique des Kennedy » se termine par un reportage vidéo diffusé dans une petite salle en haut de la galerie. Et certes, ça peut faire lobotomisée par les écrans, mais à ce jour, je n’ai jamais vu un reportage aussi bien construit et partager un sentiment de stupéfaction avec 25 autres personnes, c’est quelque chose de particulier.
Pour résumer, « Elle s’appelait Jackie! » et « L’Amérique des Kennedy » c’est une narration réussie et un cadre qui laisse parler l’histoire. 52 ans après l’assassinat de JFK, on sent encore que l’émotion reste intacte.
Dépêchez vous, elle s’arrête le 3 septembre !
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Informations pratiques :
Jusqu’au 3 septembre
Horaires : 10h – 19h
Galerie JOSEPH Musée Picasso – « Elle s’appelait Jackie! »
4 place de Thorigny, 75003 Paris
Galerie JOSEPH Froissart – « L’Amérique des Kennedy »
7 rue Froissart, 75003 Paris
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