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Lettre d’amitié à Valérie Trierweiler

12 septembre 2014

Chère Valérie,

 

Ne t’inquiète pas, contrairement à Audrey, je ne vais pas te faire de déclaration d’amour. Aujourd’hui,  je t’écris une lettre d’amitié, de femme à femme (même si je trouve que tu es une très belle femme).

Il y a quelques jours, J’ai terminé ton livre, Merci pour ce moment, je te le dis un peu tard mais j’avais beaucoup de travail, je crois que tu sais ce que c’est.

BalouEtValou

 

Je ne connaissais pas ton parcours, tous comme les médias qui ont parlé de toi depuis 9 ans. Je t’avais fabriqué un château en Espagne et 4 fois le PIB de la Suisse sur ton compte en banque helvétique. Je n’avais jamais vraiment pensé à ta situation au milieu de cette vie politique française un peu « compliquée ». J’imagine qu’une collaboration de ton mec avec son ex qui se croit maitresse du monde, ça doit pas être évident tous les jours. Si tes dires son vrais, je n’aurais certainement pas eu la patience que tu as eu et j’aurais chopé cette dite-ex entre quatre yeux pour lui expliquer que ça fait désormais plein d’années qu’ils sont séparés, qu’il faut savoir tourner la page. Au final, je prends avec plus de recul l’anecdote du bisous, cette scène que tu retraces assez bien dans ton bouquin.

LEBISOU

 

Je repense également à l’affaire du tweet… Petit rappel, tu as préféré soutenir Falorni, alors concurrent direct de la petite Ségo des bois, parachutée à la Rochelle.

TweetValou

 

 

Je me mets 30 secondes à ta place, effectivement, j’aurais vu un communiqué de presse de mon conjoint soutenant autant cette ex qui fait tout pour rester dans son sillage, j’aurais vu rouge. MAIS !!! Et c’est là que je comprends tous tes détracteurs, en tant que journaliste politique (tu le rappelles une centaine de fois !!!) tu devais savoir ça au fond de toi. Comment as-tu pu être aussi naïve ? Tu as suivi François (oui je fais comme si nous étions intimes…) et les autres pendant tant d’années, tu devais le connaitre. PIRE ! Tu es dans l’un des titres qui a traité le plus des affaires d’amour et de politiques. (La preuve en est, la dernière une…) Tu m’excuseras mais Paris Match est le Voici de ceux qui acceptent d’avoir un sommaire en page 64 donc tu devais savoir que ça allait faire parler !

 

Tout au long de ma lecture, j’alternais entre la compassion et la consternation face à ta naïveté. C’est pas possible ma Valou. On dit non là… Je repense à cette phrase « Mon amour vaut mieux que ça. Comment le pouvoir a-t-il pu étouffer cetr amour si fort, si violent ? j’étouffe moi aussi. J’ai besoin d’air. De sentiments et de respect ».

Mais je dois admettre que la tempête médiatique a été rude pour toi et souvent tes gestes ont été mal interprétés, mais n’attendions nous pas que tu saches gérer au vu de ta carrière ? De ta maitrise du milieu ? De toutes les premières dames, mariées ou pas au président, tu étais la seule à arriver à l’Élysées avec de vrais connaissances sur ce qui se passait là-bas. Qu’as tu fait de tout ça ? De ta maitrise du milieu politique ? Tu aurais du masterisé l’exercice ! C’est sincèrement ce qui m’a choqué dans ton bouquin, ta naïveté… (Si nous partons effectivement du principe que tu es honnête et qu’il ne s’agit pas ici de fausse naïveté sinon, le mauvais côté de moi te dirait « eh bien ma cocotte, tout ce qui t’est arrivé est bien fait pour ta g*eule » mais je t’accorde le bénéfice du doute).

Hier soir, alors que je n’arrivais pas trop à dormir, j’ai pu constater que je n’avais pas été la seule à te lire comme ça :

 

 

Ça serait te mentir que de te dire que j’ai trouvé ta plume complètement folle, non, la narration est banale mais je crois qu’au final elle sert le fond. Tu n’es pas là pour faire de la rhétorique mais balancer tout ce que tu as sur le coeur. Je t’accorde le fait que d’être la cocue la plus célèbre de France et en plus se faire insulter après les clichés publiés, c’était un peu improbables et tu as du être un peu mal dans ta peau… Ces « petites » choses doivent marquer. On peut d’ailleurs constater ce phénomène de rejet encore bien vivant avec les polémiques faites autour de la sortie de ton bouquin. Je pense notamment à ces « libraires » qui crient haut et fort qu’ils ne vendront pas ton livre parce qu’ils ne sont pas là pour partager cette lessive publique que tu es en train de faire. Entre nous, ça m’a fait beaucoup rire… venant de gens qui vendent du Levy et du Musso…

 

Au delà de ces polémiques, je tenais à saluer tes petits tacles bien sentis et discrets. Notamment sur Valls, j’ai tellement ri quand tu indiques qu’en le laissant entrer à Matignon, Francois Hollande laisse la voiture et les clés pour 2017. Mouahahah. C’est tellement ça !

Bref, même si tout le monde te déteste, et bien moi, avec ce livre, tu es devenue humaine dans mon coeur et presque attachante… Alors, si tu le veux évidemment, on pourrait faire une ballade ensemble avec nos vélos, j’ai cru comprendre que tu aimais bien ça (ça serait l’occasion de te présenter Bernardo)

 

Salutations distinguées

 

xoxo

 

La Fille.

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