Après cette gratuité des transports en commun, nous savons tous que les transports en commun peuvent être un lieu de rencontre avec des magnifiques boulets.
1 – l’homme sans casque
Rarement homme ou femme de bon gout, il fait profiter de sa musique à toute une rame.Si nous n’étions pas en pleine crise économique, j’aurais toujours un autre casque dans mon sac afin de l’offrir à ses mélomanes collaboratifs qui visiblement n’ont pas les moyens de s’en acheter.
2 – la sotte qui se fait les ongles
C’est ma découverte de 2013, je ne pensais pas ça possible…
Si l’odeur est insupportable, je souhaiterais tout de même féliciter ces Nail on the Rail pour leur dextérité. Mais j’ai quand même envie de leur faire boire leur vernis…
3 – l’enfant qui te pète les tibias en balançant ses jambes
Globalement, je suis plutôt la nana qui fait des sourires débiles aux enfants dans les transports donc le feeling passe toujours bien. Mais parfois tu as la plaie universelle, le petit Kevin désobéissant. Tu sais celui qui te pète des câbles pour rien et qui fait des crises en balançant ses jambes. Ces mêmes mini-jambes qui vont de propulser tes rotules au fond de ton siège.
4 – le dragueur fou
Il te fixe. A chaque arrêt. Parfois il te met même son Facebook sous ton nez pour te montrer son nom. Puis te refixe. Oui, au fond de toi tu penses « purée qu’il est ridicule » lui pense « purée, je vais conclure ». Fail de communication.
5 – le liseur par dessus d’épaule.
Le livre pour tous. Non. Les SMS pour tous. Non. Ces gens là ne regardent pas de Real TV, non, ils préfèrent VOTRE vie !
Désormais je profite pour mettre à jour mon Tumblr.
6 – Huguette et Simone qui parlent.
Même dans le Pontoise/St Lazare de 7h36 . Elles parlent. Fort. Trop. Trop fort. Une chose en tête : des mots d’amour.
7 – le mangeur de kebab
Que tu aies faim ou pas, cette odeur est une torture. Un mec se dit vraiment « tiens je vais prendre un métro, si je passais me prendre un petite kebab pour m’occuper » ?
1 Commentaire
Le 3 fois médaillé d’or en athlétisme, spécialité jeté de popotin sur le siège… Mais si! Tu sais! Ce Usain Bolt de la flemme! Après avoir emprunté son attitude de scruteur-poseur aux petits suricates de nos contrées, tapi dans l’ombre, il attend sa proie. Elle est là, inconsciente du danger. Elle ne sait pas qu’un enthousiaste postérieur viendra à nouveau l’écraser du poids harassant d’une lourde journée de labeur ou matinée de p’tit dej! Elle croit enfin respirer quand soudain… BOUM! Popotin! Pauvre petite Place Libre. Toi qui espérais pouvoir accueillir ce petit papy aux jambes trop faibles pour garder l’équilibre dans les accélérations de cet engin de la MORT. Toi qui espérais offrir ton secours à cette femme baignée de liquide amniotique en ce 12e mois de grossesse. Toi qui espérais offrir son salut à ce jeune homme au genou éclaté plus tôt dans la semaine, sur les pistes… QUE NENNI! Après avoir conquis les stades de la paresse, les arènes de la nonchalance, marqué de son nom le Colisée de la fainéantise en sacrifiant la bienséance sur l’autel de son oisiveté, cette personne te gratifie encore de l’un de ses nombreux talents : Lumière! Moteur! Action! Actor studio : Innocence! Oui! Ca y est! Premier rôle pour ce don de feindre de n’avoir vu ni le papy, ni la future maman, ni le blessé! Que d’émotions…