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Le Jojo à Janou

19 octobre 2018

Les gars, je vacille, je vais mal, je dois être honnête avec vous J’ADORE LE NOUVEL ALBUM DE JOHNNY HALLYDAY ! Alors oui, Mon Pays c’est l’Amour est inégal, il y a de nombreuses inégalités entre les titres, mais qu’est-ce que je suis contente de pouvoir écouter des titres inédits. Le fait que notre Jojo national n’était pas auteur/compositeur fait qu’on aura peu d’occasions d’avoir des morceaux inédits qui vont apparaitre comme ça, donc je savoure cette chance. Moquez-vous mais c’est vrai !

Evidemment, il faut mettre cet album en perspective par rapport à ses derniers albums, si on est franc, on ne peut pas dire qu’ils étaient d’une qualité folle, donc même le titre éponyme à l’album fonctionne, on retrouve le Johnny des 50’s et c’est chouette qu’il ait joué sur l’histoire de sa discographie.

Si je devais retenir 3 titres, il y aurait évidemment J’en parlerai au Diable. Ce morceau résonne de toute évidence avec la triste fin du 6 décembre… (petite remarque sur le « Et c’est en soliste que j’lui dirai mon histoire. Et j’assumerai mes choix » qui prend un autre sens quand on pense aux histoire d’héritage). Au-delà des paroles, les choeurs nous rappellent l’album Sang pour sang (co-écrit avec son fils… sic), mais ça reste une jolie comparaison quand on pense au succès de cet opus. Ce single ouvre l’album et pour le coup, c’est une introduction parfaite à ce qui suit.

Un second titre s’impose également, Pardonne-moi. Là, clairement, ça touche la petite corde sensible de la midinette un peu fleur bleue qui sommeille en moi. On est quand même face à une chanson d’adieu et bon, on le sait très bien, on dit au-revoir, jamais adieu, hein Marceline ?

Le troisième, je parlerai juste de la forme… Clore cet album avec Je ne suis qu’Un Homme est une idée excellente. Pourquoi ? Parce que jeter en pâture les problèmes familiaux dans la presse, c’est juste un truc que je ne comprends pas. La vie privée se doit de rester… privée ! Alors, n’oublions pas que Jojo n’était qu’un homme et c’est bon de le rappeler.

Alors ouais, il y a une histoire de gros sous derrière, ouais, ça se bat pour un héritage mais moi je ne fais pas partie de la famille Smet, moi je suis cette petite fille qui rêvait de voir au moins une fois Johnny sur scène, je suis cette nana de 33 ans qui a versé sa larme quand elle a appris la mort de l’une de ses icônes. Eh oui, le truc est là, c’est que j’ai laissé la hype de coté pour admettre que j’étais touchée de perdre une partie de mes rêves de petite fille, que j’avoue adorer mettre Johnny à fond chez moi et pas que quand j’ai 4 grammes.

Alors soyons honnêtes, certes ce n’est pas le meilleur album de sa carrière mais il est propre, il y a des titres qui fonctionnent. Pour un gars malade, qui savait que la fin était proche, on pouvait difficilement attendre à un truc plus abouti que ça. Je suis heureuse de cet album qui offre des chansons qu’on a envie d’écouter seule, en famille dans la voiture en chantant fort, des chansons qui nous font penser au passé, à l’avenir, à maintenant, à quand on veut, des chansons qui font sourire, des chansons qui font résonner des petites émotions en nous.

Je vous invite à laisser la critique facile de côté et de profiter simplement de Mon Pays c’est l’Amour.

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