Mardi soir, j’ai eu l’occasion de voir Léon de Luc Besson pour la première fois de ma vie.
Si l’histoire m’était familière, puisque j’avais lu pas mal de trucs dessus, je n’avais jamais pris le temps de le regarder. C’est désormais chose faite puisqu’à l’occasion des 20 ans du film, Gaumont propose de découvrir ou redécouvrir ce film culte. Il sera d’ailleurs diffusé dans 51 salles Gaumont Pathé à travers la France le 25 novembre prochain à 20h.
Étant donné que c’était la première fois que je voyais ce film, j’ai vécu ça un peu comme une claque. Petit rappel, Léon, c’est l’histoire de ce « nettoyeur », interprété par Jean Réno, qui vit seul à New-York avec sa plante verte. Quand un jour sa vie change du tout au tout puisque sa petite voisine Mathilda, incarnée par Natalie Portman, sonne à sa porte après que toute sa famille ait été tuée par un magistrat légèrement trafiquant de drogue.
Alors oui, la relation qui les unie n’est pas complètement pure mais j’ai pris le parti d’y voir majoritairement une relation père/fille. Que son papa n’est pas forcément celui qui vous donne la vie mais celui qui serait prêt à donner sa vie pour sauver la vôtre, pour vous protéger. Cela ne vous surprendrait pas si je vous disais que je suis sortie à la fin du film avec les yeux chargés de larmes et un maquillage qui était descendu d’un étage (c’est important un papa).
Bon évidemment je n’ai pas fait que pleurer pendant 110 minutes, j’ai aussi découvert le personnage de Norman Stansfield, incarné par Gary Oldman, complètement barré et fou, comme je les aime !
C’est avec beaucoup de retard que je note la touche Besson de toujours ajouter un personnage complètement fada. Je repense notamment à Chris Tucker dans le rôle de Ruby Rhod dans le 5ème Élément ou Anne Parillaud quand elle interprète magistralement Nikita. Et j’aime plutôt ce délire au milieu d’une histoire très sombre.
Au final, malgré ses 20 ans, on réalise que Besson a réussi à proposer un film intemporel. Malgré sa double décennie, le film a plutôt bien vieilli. Il n’y a pas de moment où on est mal à l’aise devant l’écran, même quand on retrouve les célèbres petites lunettes de soleil toutes rondes de notre Jeannot.
Donc, si vous avez avez l’occasion de vous rendre dans l’un des salles qui le diffusent, courez-y ! Vous prendrez plasiir à retrouver un Jean Réno au sommet de son art et une Natalie Portman encore enfant mais qui avait déjà tout d’une grande.
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