Tout lâcher et partir vivre à Séoul ? #2

J’ai déjà commencé à vous parler de mon amour pour la Corée en particulier de Séoul, voici la suite des petits trucs qui font que cette ville est dans ma ligne de mire de AH J’ADORE CETTE VILLE JE VEUX Y VIVRE !

– C’est un pays du Kawai où tu as l’impression que tout est mignon : TOUT JE VOUS DIS ! Même les panneaux qui te disent que tu n’as pas le droit de fumer en passant par le pass du métro.

– Ils sont beaucoup sur leur téléphone, c’est vraiment impressionnant. Seuls ou en bande, les smartphones sont les superstars, du coup du déculpabilises en faisant tes Snaps.

– Attention, votre restaurant est peut être au 3e étage, levez la tête quand vous vous voulez manger ! Eh oui, forte densité oblige, Séoul pense à la verticale. Donc, dans plein d’endroits, vous verrez des restaurants se superposer ce qui donne des rues avec plein de panneaux et qui le soir se transforment en feu d’artifice de couleurs. En France, on voit très peu ces hamburgers architecturaux, mais là-bas, c’est monnaie courante.

– Le bouton est roi. Pour ouvrir la porte d’un magasin, pour en sortir, même pour appeler votre serveur. Ce dernier point est assez étonnant et je ne valide pas tellement le côté impersonnel, mais soit…

– En tant que touriste, la ville est douce. J’invite sur le fait que je parle en tant que touriste. Quand vous y vivez, d’après ce qu’Alexandra nous disait et ce que mes lectures ont confirmé, le rythme de vie pour les habitants est hard. TRÈS HARD ! Il y a une pression sur le mariage, pour les filles, passé un certain âge, ça devient problématique si vous n’avez toujours pas de mari. Côté travail, il est mal vu de partir avant son supérieur et les heures sont folles pour seulement 15 jours de vacances par an. Ce n’est pas pour rien que la Corée est tristement le premier pays de l’OCDE en termes de suicide. Quand j’ai appris cela, j’ai vu combien le contraste était saisissant entre ma perception de simple touriste et les difficultés que cache cette ville. En creusant un peu, cela est en lien également avec l’histoire du pays qui a connu de nombreux bouleversements en très peu de temps, avec des pressions économiques hors du commun le tout mêlé à une guerre.

– À Séoul, j’ai profité de mon absence de sommeil due au décalage horaire pour lire, beaucoup. Je pense que ça a aidé à me sentir bien. Globalement, j’ai ce rapport-là à la lecture, c’est comme un cocon, je me cache es choses pénibles en me blottissent dans les bras d’un livre. Alors dans le bus, dans lé métro, le soir dans mon lit, j’ai lu… Puis, j’ai acheté des e-books sur Séoul. Deux pour être précises, l’un est une nouvelle qui se passe dans Séoul. Le second est un recueil de témoignages sur des francophones qui parlent de leur rapport à Séoul, tant des Français que des Coréens. Il y a aussi ces témoignages d’adoptés coréens qui sont extrêmement intéressants à lire. Il y a à travers les propos de ces derniers un vrai phénomène démographique et surtout sociologique.

– On mange bien, mais attention à vote ligne. Je connaissais déjà les célèbres barbecues. On en a évidemment fait plusieurs. Un premier où la viande était marinée donc j’ai cru mourir tellement c’était épicé. Un second, le dernier soir où j’aurais aimé y rester des heures tellement les viandes étaient bonnes !
À côté de cela, vous avez énormément de plats frits et notamment le poulet. Moi qui adore la friture, j’étais ravie, MAIS au bout d’un moment, j’avoue, je rêvais d’une salade verte et j’avais peur que mon cholestérol soit plus élevé que le QI d’Einstein.

– La Corée est LE pays du culte de la bière, bon n’en buvant pas, j’étais un peu frustré quand je voulais apporter une petite touche alcoolisée à mes diners (#alcooliquedelacom). Il y a très peu de vin et de la bière partout. En rapport avec le fait qu’ils boivent beaucoup de bien, chose fréquente, quand vous commandez des boissons alcoolisées, vous devrez certainement commander quelque chose à manger à côté. Cela est officiellement fait pour éviter que les gens soient trop ivres. (bon, entre nous ça ne fonctionne pas très bien, vous verrez pas mal de gens un peu éméchés en fin de soirée).

– Il y a aussi le Soju. C’est un peu l’alcool à la mode. Il y en a deux types, la version forte et la version plus douce qui respectivement font 45° et 20°. Fait à base de riz, il est vendu avec plein de parfums différents. Celui qui a su séduire mes papilles fut celui au pamplemousse.

Aucune photo ne peut être dévoilée…  ^^

– Vous lisez plein de trucs écrits en français : en vous promenant dans les rues, vous remarquez pas mal d’enseignes dans la langue de Molière. Entre nous, ça a un côté rassurant quand tu es loin de ton pays, c’est comme s’il n’était pas loin.
La marque au nom français que j’ai la plus fréquemment croisée est Paris Baguette, mais détrompez-vous, vous ne trouvez pas vraiment de pâtisseries à la française, c’est un peu remastérisé au goût diabète puisque toutes nos viennoiseries traditionnelles sont tunées avec du sucre, de la crème … Et vous trouverez aussi des gâteaux très rigolos !

– Le pays est vraiment très safe : il y a très peu de vol et j’ai pu le vérifier à de nombreuses reprises. Je pense notamment à deux fois, la première était à Caribbean Bay où faute de transats et de casiers de libres, nous avons du laisser nos sacs sur des bancs au milieu du parc, avec notre argent, nos téléphones dedans… Et bien rien n’a été volé ni même déplacé. Quelques jours plus tard, une dame a laissé son sac à main sur la table pour réserver son emplacement afin d’aller commander son déjeuner, ELLE A LAISSÉ SON SAC À MAIN SUR LA TERRASSE, SEUL, SANS PERSONNE ! Jamais tu ne fais ça en France… Et bien, son sac est resté bien sage et les gens autour aussi. Cette tranquillité n’a pas de prix !

Voilà, c’était une « petite » liste de choses qui ont su me marquer lors de mon séjour à Séoul. Je ne vous cache pas que je cherche déjà à y retourner, mais en hiver. En effet, nous avons eu un temps merveilleux, mais j’ai aussi envie de voir cette ville face aux températures basses, découvrir ses charmes en grelottant.

En partant, j’ai aussi eu envie d’apprendre leur langue, c’est idiot je sais, mais j’ai envie d’aller à la rencontre des coréens pour en savoir plus sur ce pays qui comporte énormément de qualités qui me tiennent à coeur. J’ai aimé m’y sentir en sécurité, voir ces petits couples mignons, regarder les siècles s’unir en architecture, voir une ville qui bouillonne de technologie, où il y a du respect pour l’autre en face.

Je sais que ce pays est loin culturellement de la France, bon aussi géographiquement. Je sais aussi qu’on ne peut pas juger une ville en 6 jours et c’est certainement la raison pour laquelle je veux la taquiner, la gratter pour en connaitre davantage.

Si je ne peux pas dire, « je me casse en Corée demain », je dois admettre que Séoul a su éveiller ma curiosité et comme une personne qu’on rencontre autour d’un verre, Séoul te donne envie d’en savoir plus, de la voir même sous un profile moins contrôlé, un peu la voir au réveil.

J’y ai vu de la culture, du passé, de l’avenir. J’y est peut être vu mon avenir, j’ai bien dit peut être ! 😃