râle

Parfois c’est relou avec 50 Shades of Grey…

10 février 2015

Je n’ai pas vu le film encore mais je compte bien le voir dès que j’aurais 5 minutes pour moi. Donc aujourd’hui, contrairement aux cons, je vais pas vous parler d’une chose que je n’ai pas lue ou vue. Je vais parler traitement médiatique et littérature. Je déconne sur le deuxième point… Quoique…

 

50 Shades of Grey, va mourir succès populaire

Depuis quelque temps, je me pose de sérieuses questions sur le mot « populaire ». Est ce que ce substantif est devenu le gros mot des années 10’s. Quand on sait combien les marques et les agences dépensent chaque année pour faire le « buzz » comme ils disent, est-ce que ça vous fait tant chier que ça quand ça fonctionne comme avec 50 Shades of Grey ? C’est surprenant quand même un phénomème de rejet quand le phénomène est populaire.

Un peu comme la mode, la connerie est cyclique. Saviez-vous qu’au moment où Corneille a fait jouer le Cid, il s’est fait démonter. (wesh Corneille mon pote) Le mec s’est fait défoncer parce qu’il ne respectait pas le game du théâtre classique et donc il s’est fait clasher par les « grands esprits » de l’époque. Maintenant, jette moi la première pièce si t’as jamais lu Corneille.

 

50SHADESOFGREY

Attention mes petits choux, je ne dis pas qu’on va étudier 50 Nuances de Grey à l’école dans 300 ans, je souligne juste le fait que globalement on s’excite sur tout ce qui connait un succès populaire.

La psy de quatre sous que je suis s’interroge. Est-ce que le succès et la réussite font peur ? Les succès populaires nous renvoie à nos échecs personnels et professionnels ? On nous apprend à toujours chercher l’excellence dans nos productions donc on a peut être du mal à accepter le succès que nos cerveaux jugent « faciles ». C’est quand même couillon quand on nous apprend depuis tout petit que le mieux est l’ennemi du bien.

 

Mettons nos cerveaux sur off

Ce qui me perturbe également c’est qu’on reproche à 50 Nuances de Grey de ne pas voler très haut. Parce que vous penser qu’on doit tout intellectualiser ? Jamais vous n’éteignez vos cerveaux pour juste vous emporter par une histoire ? Si vous me répondez « ah mais non, je ne souhaite pas que mon cerveau soit manipulé », je vous réponds « les mecs, à hurler contre tout, ça fait qu’on ne s’investit plus sur les causes vraiment importantes, aujourd’hui, vous donnez une place majeure à 50 Shades of Grey que vous méprisez, vous êtes complètement chelous ».

 

50 nuances de Grey

 

 

Je n’ai pas lu mais je juge

Sincèrement, de tous les points de tension autour de cette sortie, c’est celui-cà qui me rend complètement hystérique. Comment peut-on parler sans savoir ? Je dis pas que ta maman est mauvaise au lit si je n’ai pas passé un petit 5 à 7 avec elle, donc abstiens toi l’ami ! Tes parents t’ont pas appris à te taire quand tu sais pas ?

En ce moment, tous le monde parle de ce qu’il a lu dans tel ou tel média mais peu se sont coltinés les 3 tomes ! Perso, j’ai lu les 3 volets de 50 Nuances de Grey, ça prend à peine 10 jours si tu as un métier à côtés. Donc avant de la ramener sur des « on dit », lis un peu.

 

50SHADESOFGREY

 

Enfin, entre nous, ça fait pas plaisir de voir 100000 réservations pour aller au cinéma quand on nous rappelle en permanence que ce dernier est en crise ? Je trouve ça encourageant même si le thème n’est pas des plus intellectuels. Et bon… 50 Nuances de Grey et son sexe, vous trouvez vraiment ce thème aussi pénible que ça ? Hein ma coquine ?

Et puis, merde, à sortir que des films sur les superhéros, c’est pas relou à la fin ? Je vous juge pas quand vous vous tripotez devant une série où un mec couche avec sa sœur et qu’une blonde peroxydée accouche de dragons donc leave Mr Grey et sa pucelle alone, et concentrez vous sur ce qui est important. Vous trouvez pas que c’est Jérémy qui aurait du se faire éliminer de Top Chef hier ?

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