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On file au ciné #1

27 février 2016

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers jours j’ai passé beaucoup de temps au cinéma !

Je tiens à vous prévenir, dans ce post on va parler de 5 films tous plus différents les uns que les autres.

Brooklyn :

Sur le papier, c’est une comédie romantique qui vous fera partir en Irlande et aux US, plus précisément à New York (rapport au titre tavu !). Ce « boat » movie, oui, pour traverser l’Atlantique, il n’y a pas encore de route, apporte bien plus qu’il n’y parait !

Rappel du pitch :
Dans les années 50, attirée par la promesse d’un avenir meilleur, la jeune Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique. À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays… Mais lorsque son passé vient troubler son nouveau bonheur, Eilis se retrouve écartelée entre deux pays… et entre deux hommes.

Le personnage principal incarné par Saoirse Ronan est compliqué à mettre en place. Au début du film, on a un petit coup de pression où on se dit « si elle est bloquée comme ça pendant tout le film, ça va être très long »… Puis il y a eu le petit basculement où Saoirse Ronan se révèle et nous touche. Mais quelle actrice ! Elle nous emporte avec elle… Quelle découverte !

affichebrooklyn

Pour ce film, ce sont 3 nominations aux Oscars amplement méritées ! Mais pourquoi ?
Premièrement, malgré le « 1h53 » affiché, ce film passe tout seul et transporte complètement. L’histoire est maline et arrive à nous faire un petit quelque chose jusqu’à la dernière seconde !
Deuxièmement, MAIS QUE CE FILM EST BEAU ! La beauté est tant pour l’esthétique des scènes, la photo est tellement réussie, que dans la beauté des personnages, ils ont du coeur. Il y a des gentils et des méchants, mais Brooklyn est une publicité pour la bonté humaine et dieu que ça fait du bien.

Et puis ce film met en lumière ce point un peu mignon dans nos coeurs, est-ce que notre maison n’est pas dans les bras de l’homme qu’on aime ? Est-ce que notre lieu de naissance n’est pas là dans les yeux de l’amour de sa vie ?

En salle le 9 mars.

 

Deadpool :

Il est le film dont tout le monde parle, je me devais d’aller y jeter un oeil…

affichedeadpool

Rappel du pitch :
DEADPOOL, est l’anti-héros le plus atypique de l’univers Marvel. À l’origine, il s’appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d’un humour noir survolté, Deadpool va traquer l’homme qui a bien failli anéantir sa vie.

Je vais me faire huer, mais je n’ai pas trop trop aimé… Alors, oui c’est drôle, mais ce n’est pas non plus à se faire pipi dessus. L’histoire ne m’a pas transportée, mais je pense sincèrement que ma maitrise en superhéros est trop faible… Je suis littéralement passée à côté du film. J’ai passé plus de temps à me cacher les yeux qu’à rire devant le film… J’ai largement préféré Ant-Man à Deadpool…
Côté point positif, Morena Baccarin… Ok, je comprends qu’on puisse en tomber amoureux !

Bref, je suis contente d’avoir une carte UGC parce que payer pour ça… Je passe mon tour!

En salle le 10 février.

 

Célibataire, mode d’emploi :

Comment résumer ma pensée ?

Bon…

Je ne peux pas me cacher derrière un « je ne suis pas la cible », en tant que femme urbaine de 30 ans adorant New York, je suis pile la cible visée par Warner… Et pourtant… Je ne suis pas fan du tout.

Rappel du pitch :
Il y a toutes sortes de manières de vivre en célibataire. Il y a ceux qui s’y prennent bien, ceux qui s’y prennent mal… Et puis, il y a Alice. Robin. Lucy. Meg. Tom. David… À New York, on ne compte plus les âmes en peine à la recherche du partenaire idéal, que ce soit pour une histoire d’amour, un plan drague… ou un mélange des deux ! Entre les flirts par SMS et les aventures d’une nuit, ces irréductibles au mariage ont tous un point commun : le besoin de redécouvrir le sens du mot célibataire dans un monde où l’amour est en constante mutation. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !

C’est un film un tantinet trop long et le personnage incarné par Dakota Johnson est toujours le même… Elle nous fait du vu et revu… Elle est une nouvelle fois la jeune naïve qui va découvrir le monde. Contrairement à 50 shades of Grey, elle ne va pas le découvrir à grands coups de fouet, mais de verres en compagnie de sa BFF jouée par Rebel Wilson. Elle reste la dominée du groupe, que ça soit par sa cour de beaux mâles, que par la société.

Au final, ce sont les personnages secondaires qui vont sauver le film. Le personnage de la soeur est plus profond que celui de l’héroïne, c’est étrange !

affichehowtobesingle

Bon… Il y a des points « chouettes » tout de même. Je pense notamment à la B.O qui est merveilleuse et donne envie de danser. Autre point positif, la balade dans New York, on ne va pas dans les quartiers habituels et la ville est bien présente. Elle est un personnage à part entière et dévoile des petites rues très mignonnes… Des plans qui m’ont renvoyée quelques semaines en arrière, notamment le quartier choisi par Dakota Johnson.

Bref, ce film n’est pas à éviter, certaines participantes de la projo on adoré Célibataire, Mode d’emploi, mais selon moi, ce n’est pas LE film de l’année… On dira que j’étais ronchon lors de la projection ! Qui sait… Vous allez peut-être être séduites !

En salle le 2 mars.

 

Pattaya :

Brisons un non-dit, j’ai bossé pour ce film, mais j’ai vraiment envie d’en parler sur cet espace qui est complètement personnel. (Eh oui, je ne parle pas des films quand je ne les aime pas !)

Rappel du pitch :
Franky et Krimo rêvent de quitter la grisaille de leur quartier pour partir en voyage dans la célèbre et sulfureuse station balnéaire thaïlandaise de PATTAYA. Pour pouvoir s’y rendre à moindre coût, les deux amis ont la folle idée d’inscrire à son insu le nain de leur quartier au Championnat du monde de Boxe Thaï des Nains. Mais ce qui devait être pour eux des vacances de rêves va se transformer en l’aventure la plus dingue et périlleuse de leurs vies.

Le dernier film de Franck Gastambide m’a fait rire, genre BEAUCOUP ! Alors, oui, c’est trash, c’est très pipi-caca, mais purée, que ce film fait du bien ! Franck Gastambide avait un film en tête, et il est allé jusqu’au bout, au risque de ne pas être suivi par des chaines de télé, faute de pouvoir diffuser Pattaya à 20h50.

affichepattaya

Au-delà de la réalisation, le casting est plus qu’efficace. Malik Benthala, Ramzy Bedia et Gad Elmaleh sont hyper efficaces et ont laissé leur sérieux au vestiaire. Quant à Franck Gastambide, il arrive à être à la fois drôle et bombesque… Que demander de plus ?

En résumé, si vous avez envie de vous prendre au sérieux, ce film ne sera pas pour vous. En revanche, si vous comprenez le second degré et que vous avez envie de passer un excellent moment à rire, filez immédiatement au cinéma !

T’es chaud ?

En salle le 24 février.

 

Steve Jobs :

En tant qu’Apple Addict, je me devais d’aller voir ce film de Danny Boyle !

Rappel du pitch :
Situé dans les coulisses de trois lancements de produits emblématiques et se terminant en 1998 avec le dévoilement de l’iMac, Steve Jobs nous entraine dans les coulisses de la révolution numérique pour peindre un portrait intime de l’homme brillant à son épicentre.
Steve Jobs est dirigé par le réalisateur oscarisé Danny Boyle et adapté par le scénariste oscarisé Aaron Sorkin, à partir de la biographie du fondateur d’Apple écrite par Walter Isaacson. Les producteurs sont Mark Gordon, Guymon Casady pour Film 360, Scott Rudin et le producteur oscarisé Christian Colson.
Michael Fassbender joue Steve Jobs, le pionnier fondateur d’Apple, aux côtés de l’actrice oscarisée Kate Winslet qui joue le rôle de Joanna Hoffman, ancienne directrice Marketing de Macintosh. Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple, est incarné par Seth Rogen, et Jeff Daniels joue l’ancien PDG d’Apple, John Sculley. On retrouve également Katherine Waterston en tant que Chrisann Brennan, l’ex-petite amie de Steve Jobs, et Michael Stuhlbarg en Andy Hertzfeld, un des membres fondateurs de l’équipe de développement du Macintosh d’Apple.

Alors, bon… Je ne vais pas m’étendre pendant 800 lignes sur ce film que j’ai adoré. Je pense sincèrement que ce huis clos en 3 actes est à voir tant pour le jeu des deux rôles principaux, à savoir Michael Fassbender et Kate Winslet, que pour l’approche hyper intéressante de l’histoire de la marque à la pomme.

affichestevejobs
Bon, on ne va pas se mentir, la beauté de Michael Fassbender joue beaucoup dans mon amour pour ce film, mais ça ne fait pas tout ! 🙂

J’ai aimé cette construction en 3 temps, le fait qu’on ne parte pas dans tous les sens.
Alors, certes, parfois j’étais un peu paumée parce que je ne comprenais pas toutes les références technologiques, mais l’histoire touche malgré tout. La magie du film est qu’il nous emporte tout seul, presque par surprise sans qu’on s’en rende compte. À la fin, on se retrouve à pleurer sans comprendre comment on a fait pour en arriver là. Quelle douce fourberie !

En salle le 03 février (oui ça date…)

 

Voilà, 5 films, 5 univers, quel sera votre choix ?

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1 Commentaire

  • Répondre L'amour au cinéma | La Fille de La Com 7 mars 2016 à 8 h 15 min

    […] Mais pour revenir au sujet initial de l’article, l’amour n’est pas manichéen et une certaine nuance peut exister même au cinéma… Enfin, je l’imagine. Par exemple, à cet instant je pense au film Brooklyn dont je vous ai parlé il y a quelques jours. […]

  • Répondre à L'amour au cinéma | La Fille de La Com Annuler la réponse