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My blue Woody Allen

30 septembre 2013

Un samedi après-midi
Un Gaumont de banlieue.
Une envie de renouer avec Woody Allen.

Blue-Jasmine_FR

Tel a été mon programme ce weekend quand j’ai pris rendez-vous avec le gentil Woody et son doux Blue Jasmine.

Rappel de la bande annonce et donc de l’histoire :

Comme beaucoup le disaient, depuis un certain temps, notre petit new-yorkais ne nous avait pas gâtés en matière de films. Déçue par From Rome With Love, détestant Midnight in Paris, « désillusionnée » par Vous Allez Rencontrer Un bel et Sombre Inconnu, clairement je suis allée débourser ma dizaine d’euros juste parce que j’ai voulu faire confiance à une presse qui semblait unanime quant à la qualité de Blue Jasmine.

Verdict ?
On a pas toute l’intrigue d’un Match Point (qui fait partie de mon top 10 de mes films cultes) mais on a une histoire avec des rebondissements. On a la tension psychologique d’un Vicky Cristina Barcelona. Sans Javier, sans Pénélope et sans Scarlett mais des multiples facettes tant physiques que psychologiques de Cate qui remplacent largement ce trio catalan.

J’ai été subjuguée par le jeu d’actrice de Cate Blanchett. Son visage transmettait tour à tour de la colère, de la peine, une extrême solitude teinté de schizophrénie, de la joie, de la folie. C’était fou. Complètement fou. C’était une leçon de comédie. Concernant les autres personnages, ils sont très travaillés, rien de manichéen, tous très complexes sans l’être trop. Mais aucun n’a su rivaliser avec une Cate Blanchett qui dévore l’ensemble de ses partenaires.

De manière général, il y a des longueurs, pas mal même, mais elles contrebalancent avec des scènes parfois compliquées et difficiles à suivre quand la cacophonie propre à l’homme à lunettes nous perd.

Alors, si vous aimez Woody Allen, foncez ! Si vous détestez, allez voir Rush.

Qu’est ce qu’on retient ?
– une réplique « il faut coucher avec qui pour avoir un Vodka Martini ? » (Ce film est une ode au Vodka Martini, rien que pour ça je ne pouvais que surkiffer ce film)
– une chanson A Good Man Is Hard to Find par Lizzie Miles (pour le passage en français avec ce savoureux accent)
– un scène : Cate Blanchett à la pizzeria avec ses neveux, les champs/contrechamps, les métamorphoses de l’actrice, les plans sont du vrai Woody Allen.
– une tenue : les horribles escarpins dorés portés par Cate Blanchett pendant les 3/4 du film

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