est en vrac

L’amour sur grand écran

7 mars 2016

Oui, je vous parle encore de cinéma… Mais ne partez pas tout de suite, aujourd’hui, l’idée ne sera pas de faire une critique ciné, mais de parler d’amour.

Je m’explique !
À quelques jours d’intervalle, j’ai été conviée à deux avant-premières, les deux parlaient d’amour et aujourd’hui, j’ai envie qu’on parle avec le coeur !

Tout d’abord je suis allée à la projo de Happily Ever After. C’est un documentaire réalisé par Tatjana Božić, une artiste croate au tempérament aussi développé que sa folie. Cette femme très entière vit une séparation et souhaite retrouver tous ses ex pour savoir ce qui a foiré et amené à la mort ses couples d’antan.

Voici le pitch détaillé :
Visiter ses ex quand votre couple bat de l’aile? Elle l’a fait. Après avoir enchaîné des relations amoureuses mouvementées et passionnelles, la cinéaste Tatjana Božić décide, caméra au poing, de prendre la route pour retrouver ses anciens amants et comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Un road-movie amoureux, décalé et sans concessions à travers l’Europe.

Ce docu vous fait autant voyager que réfléchir. Parce que oui, en grosse égocentrique que je suis, je me suis posé la question et ce n’est pas si simple que ça de regarder la vérité en face surtout quand le coeur est en jeu.

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Alors non, je ne vais pas faire le tour de France pour aller voir les hommes qui ont jalonné ma vie, mais après ça j’ai essayé d’être honnête avec moi-même et ça ne peut être que positif de regarder la vérité en face. Personne n’est jamais parfait dans une relation et d’autant plus dans une rupture, et ce documentaire met très bien en scène cela.

Au-delà du « moi », il y a ce reportage et il mérite d’être vu justement pour prendre de la hauteur sur vos sentiments, votre approche du couple. Et puis, ça sera peut-être l’occasion de vous aider à corriger de possibles fails sentimentaux !

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La seconde projection était Éperdument, le film de Pierre Godeau avec Adèle Exarchopoulos et Guillaume Gallienne.

Ce film s’inspire de faits réels et fait un peu jaser sur internet. Pourquoi ? Parce que c’est tiré de l’histoire de Florent Gonçalvez, un directeur de prison qui a eu une relation avec la femme qui a servi de proie à Ilan Halimi. Je ne vais pas revenir sur l’acte qui est effectivement honteux et cette nana est de tout évidence une ordure. En revanche, je vais un peu me focaliser sur cette pseudo polémique qui n’aurait pas lieu si les gens allaient au ciné. Les gens jugent le fait de partir de cette histoire, le seul petit hic c’est que justement dans le film il y a un échange très clair entre le couple illégitime, et je pense notamment à la réplique de Guillaume Gallienne qui exprime avec colère qu’il n’en a rien à faire de pourquoi elle est là. Et le point du film ne porte donc pas sur l’affaire, mais sur le coeur, à aucun moment le film ose porter un jugement sur l’affaire bien au contraire, il s’agit de porter à l’écran un amour compliqué et surtout interdit.

Le pitch est d’ailleurs très simple :
Un homme, une femme. Un directeur de prison, sa détenue. Un amour impossible.

La seule question qu’on devrait se poser est : jusqu’où peut-on aller quand on aime Éperdument quelqu’un ? Que faire quand la peau de l’autre est à la fois une drogue, un plaisir et un venin qui va vous mener à votre perte ? Les deux comédiens incarnent à la perfection ce sentiment d’amour et de dépendance associée à cela. Ce film vous fera vibrer, vous rappèlera ces moments où vous avez ce besoin viscéral de vous coller à la personne qui vous rend dingue.
Parce que oui, nous ne suivons pas Paul Lefèvre, mais un couple qui s’aime et pour qui aimer est mal et va les conduire à faire des choses pas très bien qui ne correspondent pas à leurs valeurs initiales. Mais ils s’aiment et braveront beaucoup d’interdits pour vivre leur amour qui leur permet de rester en vie.

Alors je vais tout de même donner mon avis sur Éperdument. Le moins que l’on puisse dire c’est que le réalisateur sait rendre beaux ses comédiens.

C’est filmé avec une forme de pudeur subjective et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est efficace. Donc si vous avez du temps, allez vite vous faire propre avis sur ce film qui sort le 9 mars.

Mais pour revenir au sujet initial de l’article, l’amour n’est pas manichéen et une certaine nuance peut exister même au cinéma… Enfin, je l’imagine. Par exemple, à cet instant je pense au film Brooklyn dont je vous ai parlé il y a quelques jours. (Oui, leur histoire d’amour me fait tellement rêver !)

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C’est aussi pour ça que j’aime aller au cinéma, c’est vivre toutes ces histoires d’amour et avoir le pouvoir de choisir un happy end !

Mais alors si on en revient au sujet des deux films, aux approches différentes de l’amour, que devons-nous faire, fuir dès qu’un point nous gêne ou alors tout braver pour la personne aimée ? Le grand écran n’a pas su trancher, et vous ?

P.S. Juste un dernier mot :

justlove

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1 Commentaire

  • Répondre Estelle 7 mars 2016 à 15 h 18 min

    Un peu d’amour dans ce monde de brut !
    Et si on luttait pour un amour simple ? <3

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