est en vrac

La nuit.

27 octobre 2014

Il y a le soir. Puis il y a la nuit. Comme un moment où on veut se sentir avancer. Sentir son corps exister. Se sentir en vie. Un silence choisi est plus salvateur qu’un silence imposé.

Il y a le bruit de la route. Puis il y a le bruit des pas. Des inconnus. Comme un moment où on existe pour des inconnus. Sentir son vélo allumer des inconnus. Ils se sentent en vie. L’obscurité choisie sera plus salvatrice que l’obscurité imposée.

 

IMG_1840

IMG_1841

IMG_1844 1

On croise des gens. Des ombres. Un souffle d’un coureur répond au son de la roue du vélo. On connait peut être ce coureur mais nous sommes tous des corps sans visages. Et le plaisir est juste là.

On s’évite. Pour une fois, on s’évite parce qu’on témoigne à l’autre qu’on l’a vu. On l’évite pour lui prouver qu’il existe. Quel doux paradoxe.

IMG_1857 1

IMG_1846 1

IMG_1851 1

La nuit tous les pas sont gris. Il y a du mystère. On ne sait pas ce qu’on trouvera dans 1 mètre. Ce doux paradoxe est encore là. Cette fois-ci on aime ne pas savoir ce qu’on va croiser. C’est pour ça que nous sommes dehors. On veut se prouver qu’on n’a pas peur de la nuit. Nous sommes des adultes qui luttons contre ce qui nous faisait peur enfant. Au moins une peur domptée.

IMG_1860 1

Et puis on rentre…

Vous aimerez certainement

3 Commentaires

  • Répondre hey 28 octobre 2014 à 14 h 44 min

    ça va?

  • Répondre Megz 28 novembre 2014 à 6 h 22 min

    Ton titre m’a interpellé à 3 h ce matin, mais j’étais trop fatiguėe que pour laisser un commentaire. 3 h plus tard, je retombe dessus et ne peux m’empêcher de replonger dans ta nuit. Car ma nuit à moi est bien différente, j’ai un tout petit bébé qui ne fait pas encore ses nuits… Alors même si je ne vis pas mes nuits de la même façon je ressent aussi à ma manière ce que tu as si bien écrit. Tu as été ma lecture de la nuit. Merci.

    • Répondre La Fille 28 novembre 2014 à 14 h 17 min

      Merci à toi pour ton commentaire 🙂

    Répondre à La Fille Annuler la réponse