est en vrac

La fête du travail

1 mai 2014

Aujourd’hui, on est content on ne travaille pas. On passe du temps avec sa famille, à chiller, à méditer sur le sens de la vie. Bref, l’état nous offre une journée de glande. MERCI FRANÇOIS !

Mon article ne va pas être un essai sur l’impact des jours fériés sur la reprise économique. Non. Je ne suis pas une économiste et surtout je crois que je m’en tamponne. Si on pouvait kiffer sous nos couettes tous les jours, ça me ferait très plaisir.

Ce 1er mai est mon 7ème 1er mai en tant que fille active. 7 ans que je tente d’être une fille de la com. (Il est évident qu’avant j’étais une esclave de la com, autrement dit une stagiaire et bon… J’ai pris le parti d’oublier ces 1er mai). Mais ce 1er mai est particulier cette année. Je ne suis plus une « employée ».

En 7 ans, j’ai connu 4 agences. Je pense que chacune d’elles m’a fait grandir. Un parcours parfois complexe mais qui a su m’apporter tellement de beaux moments.

Depuis 3 mois aujourd’hui, j’ai pris le parti de diriger les choses, de faire en sorte que ma voix compte. Depuis trois mois je ne dis pas que je suis entrepreneur, non le mérite de la réussite de cette agence revient aux deux personnes qui en ont fait un petit bébé bien potelé et qui offre des sourires à ses clients, depuis 3 mois j’essaie d’être l’associée la plus motivée qui soit. Oui, j’ai décidé que le changement ça ne serait plus tous les ans.

Depuis 3 mois, je veille sur ce trésor qu’on m’a confié en partie et j’apprends.
On m’avait parlé que l’implication allait changer, même si avant j’étais déjà à fond dans mes postes. Que je ne prendrai plus les décisions de la même façon. Que chaque projet mené le serait viscéralement mais que du coup chaque victoire serait magique. C’est le cas. Chaque mini-réussite devient un feu d’artifice. En ce qui concerne les échecs, je ne les envisage simplement pas.

Depuis que j’ai 14/15 ans, je rêvais devenir patron avant mes 30 ans. A 28 ans et 10 mois, une personne m’a donné toute sa confiance en me disant « eh viens ! ». Je suis la nana qui en soirée ne peut ni parler de ses enfants ni de son mariage. Mais je peux parler de ce nouveau p’tit bébé qui je l’espère, deviendra grand. Un jour, moi aussi je ferai construire une Tour à la Défense.

Alors chère vie professionnelle, oui, je sais que je t’ai un peu bousculée ces derniers mois mais au fond je t’aime bien et je veux bien qu’on m’enlève quelques jours fériés (de toute façon je bosserai quand même) pour faire encore plein de trucs chouettes (ouais j’ai dit chouette !).

Joyeux 1er mai à tous !

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