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Keep The Village Alive, le nouvel album des Stereophonics

23 octobre 2015

C’est avec un peu (beaucoup) de retard que je viens coucher quelques lignes sur le dernier album des Stereophonics, Keep The Village Alive. En effet, c’est le 11 septembre dernier que le groupe britannique nous a proposé 15 titres et une petite reprise.

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Comme vous le savez peut-être, je suis une grande fan du groupe, certainement la plus fan des fans. Je ne vous raconte pas l’émotion que j’ai ressenti quand, il y a quelques jours, je me suis retrouvée naïvement en face de Kelly Jones alors que nous faisions tous les deux notre jogging. Rien que de le voir comme ça m’a suffit et je n’ai même pas eu envie d’aller l’aborder… (Vous pouvez vous moquer…) BREF ! Au-dela de cette anecdote sportive, sachez que je connais tous leur titre et depuis peu et toutes les biographies des plus anciens du groupe.

La promo a commencé au début de l’été avec un premier titre, C’est la Vie, morceau très efficace, très enfantin, comme une ritournelle faite dans une cave. Quand ce single est sorti, nous étions à 1000 lieux de penser que tout l’album aurait cette couleur rock et entrainante.


Puis, le groupe a dévoilé I wanna get lost with you, le clip fonctionne. Une version acoustique de ce titre figure d’ailleurs dans l’album, bon, dans cette version, le titre devient une vraie machine à sexe…

Enfin, lors de Rock en Seine, les Stereophonics nous ont fait découvrir un troisième single, Song for the Summer qui a ce don de fonctionner tant en live qu’en studio, bien joué les gars  !
Le clip a d’ailleurs été révélé il y a peu, le voici :

Que dire de cet album de qualité ? Ils nous prouvent que le rock ce n’est pas juste une batterie et 2 guitares et une basse. C’est bien plus que ça.
On peut donc ajouter plus de violons que dans Graffiti On the Train et d’autant plus d’instruments à vent, des trompettes et autres petites merveilles, et aussi un peu de piano.
Ce dernier étant tellement central dans White Lies par exemple qu’en live, c’est Kelly Jones, le leader du groupe, qui a joué le morceau au piano, sinon durant le concert c’était un autre monsieur un peu caché.

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De manière générale, cet album poursuit le chemin de Graffiti on the Train qui donnait de véritables reliefs à chaque titre en laissant une grande place aux violons. Le titre qui illustre parfaitement cela étant Violins and Tambourines, je pense que ce single incarne le renouveau groupe. Pas tout à fait du rock traditionnel, pas du folk non plus, les Stereophincs ont conçu un nouveau style de musique.
À me lire, on pourrait se dire qu’on reprend les mêmes et on recommence avec ce nouvel album mais ça serait tellement idiot de penser cela. Le précédent album était les fondations de Keep the Village Alive. Depuis le 11/09/2015, les Stereophonics ont mis en musique une nouvelle idée du rock. Alors oui, je suis une groupie depuis des années, si un jour je devenais très riche, je les ferais venir à mon mariage, mais je suis lucide. En vrai, je ne pourrais pas jeter un titre en disant qu’il est inutile, certains ne sont pas fous comme d’autres mais j’ai conscience que c’est très subjectif puisque tous sont réussis.

Après quelques vérifications, je ne suis pas la seule à vénérer ce nouvel album

Alors, on retient quels titres ?
– Sunny : il y a tout ce qu’on peut aimer dans le groupe, la voix de Kelly Jones, les violons, les guitares, les montées… Il donne envie de marcher comme un faux soldat, de jouer de l’air guitare, de se sentir libre. Comme tous les titres un peu ouf du groupe, on commence calmement puis ensuite le titre part très loin avec beaucoup d’instruments qui font des guilis dans le bisou. C’EST MAGIQUE !
– Let me In qui est incontestablement mon titre préféré de l’album, je l’écoute en boucle depuis la sortie… J’en suis même à le chanter toute seule quand mon appartement est vide.
Je ne saurais expliquer les émotions qui montent en moi au fur et à mesure que le morceau avance mais il me donne envie de me casser avec mon vélo et de hurler tout en pleurant pour extérioriser toute la violence en moi mais aussi ma joie. Alors oui, dit comme ça, cela n’inspire rien de bon mais putain que ce titre est réussi  !
– C’est la vie : ils ont eu raison de le choisir comme premier single et comme ouverture de l’album. Il est joyeux, il est frais, il est entrainant, il est putain d’efficace  ! En tant que fan de Kelly Jones, on peut aussi noter que ce titre fait ressortir les teintes très rock de la voix de cette bombe sexuelle, euh… enfin… du chanteur.
– Fight or flight : ce morceau fait planer, j’ai envie de faire des zigzags avec Bernardo ou des bisous, ça dépend…
– I wanna get Lost with you : un excellent second single qui pour le coup perd la dimension folk de l’album mais reste teinté des Stereophonics de Dakota.

Je ne peux donc que vous conseiller cet excellent album, il peut accompagner aussi bien des promenades en amoureux que des ballades à vélo en solo ou un footing un peu énervé. Avec Keep The Village Alive, les Stereophonics font rentrer un second album dans mon top 10 des albums de ma vie.

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Par ailleurs, pour les avoir vus en live deux fois cette année, à Rock en Seine et à Lausanne il y a peu, Keep The Village Alive fonctionne vraiment sur scène. Tenez, j’ai d’ailleurs une petite anecdote sur ce concert suisse. Je ne sais pas si vous le savez mais les Suisses sont très à cheval sur la ponctualité. Sur toute les affiches, il était précisé que la première partie commencerait à 20h et que les Stereophonics chanteraient à 21h15. Et bien tout a été comme annoncé. Enfin… À 21h16 le groupe est monté sur scène, j’imagine que Kelly Jones a dû se dire « attendez les gars, on attend une minute pour faire un peu rock’n roll ». Mais toujours est-il que c’est la première fois que je vois autant de ponctualité pour un concert. Pour les cingées bourrés de TOC, je vous conseille donc Les Docks, pour deux raisons, le respect de l’heure et la salle qui est TRÈS cool  (et très propre !)

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Enfin pour conclure cette parenthèse « live », j’ai été très frustrée de ne pas entendre Sunny ou Let Me In qui ont un potentiel de fou… Mais je me console en repensant à la performance de malade sur Violins and Tambourines, c’est simple, à la fin du morceau j’étais en larmes. Bon, on le sait que je suis complètement obnubilée par ce titre mais le voir en live m’a fait quitter terre. Donc si vous avez l’occasion d’aller les voir sur scène foncez, le groupe en envoie vraiment !

Pour rester sur cette valse de compliments, vous comprendrez donc que je vous invite TRÈS FORT à écouter Keep The Village Alive et n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.

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1 Commentaire

  • Répondre Et puis, les Stereophonics | La Fille de La Com 27 janvier 2016 à 7 h 24 min

    […] été aussi heureuse, mais là, alors que je les vois une nouvelle fois sur scène pour le même album, j’ai encore été surprise. Lausanne a ajouté Violins and Tambourines au set de Rock en […]

  • Répondre à Et puis, les Stereophonics | La Fille de La Com Annuler la réponse