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Ces gens qui m’agacent dans le TGV

29 octobre 2015

Depuis toute petite, je suis une grande fan des trains. C’est idiot à dire mais quand je suis dans un train, je me sens rassurée, je me sais en mouvement mais encadrée… Ce n’est pas du tout la même chose quand je suis dans un avion. Si je suis une adepte de ce mode de transport, tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Parfois, on pense partir en vacances tranquillement, mais il y a toujours des gens pénibles autour de nous. Donc, ton moment « trop bien » se transforme en « purée, je vais lui arracher sa petite tête s’il continue.

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Lors de mes derniers trajets, j’ai relevé 5 spécimens, mais en vrai ils sont des milliers :

Les agacés du store : parfois, des guerres psychologiques s’entament à cause de simples rideaux. Il y a les anti-soleils et il y a les autres… Vous savez, ceux qui profitent du paysage, qui regardent un peu ce qui se passe autour d’eux… Nous les « autres » devons subir les assauts des vampires qui visiblement peuvent décéder à cause d’un peu de soleil. Je demande donc à la SNCF de faire des wagons pour les chauves-souris !

Ceux qui aiment la nourritures qui a du goût : pour nous covoyageurs, cela s’apparentera davantage à de la nourriture qui pue. À quel moment on trouve ça chouette de se prévoir un sandwich au maroilles ou un kebab pour se faire un Paris-Lyon ?

Les amateurs de musique : c’est simple, ils l’aiment tellement qu’ils sont capables de la mettre à fond dans leurs oreilles au point que tout le wagon entend le « psshhh psshhh psshhh » de la batterie et le « bom bom bom bom » de la basse. À chaque fois que je voyage près d’un mélomane sourd, je lui offre une minute de silence pour son ouïe dans ma tête.

– Le libérateur d’orteils : c’est triste de voir le nombre de gens qui ne supportent pas de porter leurs chaussures quand ils sont assis et donc libèrent de leur prison leurs pauvres pieds séquestrés. Si pour ces gens c’est synonyme de liberté, pour nous ça rime avec enfer. Cette catégorie de gens comprend les amateurs de nourriture « forte », des wagons devraient leur être réservés.

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– Les accros du mobile : avec tout ce que ça comporte… La sonnerie, le bip des touches, les appels assis confortablement à leur place… Pourquoi se priver de l’entièreté de leur smartphone et de ses multiples atouts sonores ? Nous devrions les remercier pour ce dévouement téléphonique.

– La fille trop coquette : il n’y a pas si longtemps que ça, j’ai été confrontée à la femme la plus égoïste de l’odorat de l’humanité… au point qu’elle a trouvé ça hyper cool de se laquer les cheveux ET de se parfumer… tout ça assise à sa place au milieu du wagon. Sincèrement, je n’ai pas très bien vécu ce moment.

– L’addict du transat : le célèbre « carré » du TGV réserve parfois certaines surprises, la plus pénible étant la rencontre avec un amateur de la position « j’emmerde tes jambes et j’étendrais les miennes ». Sans tomber dans des clichés un peu lourds, il est fréquent que nous « femmes » devions céder du terrain à vous « hommes »… Messieurs, au nom de toutes les femmes lisez bien cela « ON PAIE NOTRE PLACE LE MÊME PRIX QUE VOUS DONC LAISSEZ VOUS NOTRE ESPACE VITAL. MERCI 😉 »

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Certains oublient trop souvent qu’ils ne sont pas seuls dans un TGV et gachent vos premières secondes de bonheur de vacances. Au fond, je suis certaine que si nous faisions plus attention à autrui, tous ces petits désagréments deviendraient du passé et on oublierait les 47 minutes de retard de nos TGV… Mais bon, ce souhait est certainement utopique.

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2 Commentaires

  • Répondre Carolinefley 29 octobre 2015 à 8 h 49 min

    L’adepte du transat… La dernière fois que je l’ai rencontrée, c’était une dame.
    Assez rapidement, elle a pris ses aises, en m’expliquant qu’elle avait des problèmes de santé et devait étendre ses jambes. Ok, je veux bien faire un effort. Sauf qu’au fur et à mesure des km, elle s’est mise à me mettre des coups dans les pieds, doucement. Puis moins doucement. mais toujours en souriant (connasse).
    Si au début, j’ai lutté, j’ai fini par relever un pied et m’asseoir dessus (je m’assoie toujours un peu bizarrement de toutes façons.). Sauf que ça ne lui a pas suffi : j’ai fini le trajet en tailleur, avec SES put*** de pieds sous MON siège.
    À l’époque j’étais un peu trop timide. Aujourd’hui, elle dégagerait TELLEMENT !

    • Répondre lafilledelacom 29 octobre 2015 à 9 h 56 min

      Oh la vieille sotte !

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